Selon le renseignement français, « rien ne permet» de désigner « une frappe israélienne» sur l’hôpital de Gaza
Selon sa compréhension du site de l’explosion, la direction du renseignement militaire (DRM) a identifié un trou, et non un cratère, d’environ 1 mètre sur 75 cm, et de 30 à 40 cm de profondeur. «Il faut environ cinq kilos d’explosifs pour produire cet effet, assurément moins de 10 kilos», a affirmé un responsable de la DRM, vendredi 20 octobre face à la presse.
À ce stade, « rien ne permet de dire» que c’est « une frappe israélienne» qui s’est abattue sur l’édifice, selon la Direction du renseignement militaire français (DRM).
Avant de conclure que «l’hypothèse la plus probable est une roquette palestinienne qui a explosé avec une charge d’approximativement cinq kilos». D’après une source militaire européenne à France 24, l’explosion est bien due à un tir raté lancé depuis l’enclave de Gaza
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Une note du renseignement américain estimait jeudi que ce bilan se situait «probablement dans le bas d’une fourchette comprise de 100 à 300» personnes tuées à l’hôpital Ahli Arab. Auprès de l’AFP, un responsable d’un service de renseignement européen a estimé, de manière anonyme, que le décompte des victimes réalisé par les Palestiniens était nettement surévalué.