Haine en ligne : Mila face à six de ses harceleurs devant le tribunal de Paris
Ils seront six, âgés de 19 à 39 ans, à être jugés lundi et mardi à Paris pour avoir publié sur Twitter des messages de haine et appels au meurtre à l’encontre de Mila, une jeune femme cible de harceleurs depuis sa publication d’une vidéo de critique de l’islam.
La jeune femme a été la cible d’un « raz-de-marée de haine » après avoir répondu en janvier 2020 à des injures sur les réseaux sociaux sur son orientation sexuelle par le biais d’une vidéo véhémente sur l’islam.
En juillet dernier, le tribunal correctionnel de Paris avait déjà condamné à des peines de quatre à six mois de prison avec sursis dix personnes pour « harcèlement en ligne » et la onzième, une jeune femme de 18 ans, pour « menaces de mort ». « Ce que je veux, c’est que, tous ensemble on continue de se battre, avait commenté la jeune femme.
“Ce que je veux, c’est que les personnes qui seraient considérées comme des pestiférés, à qui l’on interdirait les réseaux sociaux, ce soient ceux qui harcèlent, qui menacent de mort, qui incitent au suicide.”
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L’infraction de cyberharcèlement a été créée par une loi de 2018. Elle peut être constituée dès lors que plusieurs personnes s’en prenant à une même victime savent que leurs propos ou comportements caractérisent une répétition, sans que chacune de ces personnes ait agi de façon répétée ou concertée.
Les prévenus encourent deux ans de prison et 30 000 euros d’amende pour le harcèlement en ligne, trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende pour les menaces de mort.
Il est à espérer que la justice soit moins clémente que lors de la première affaire en infligent que de la prison avec du sursis. Bien sûr que l’on a le droit de critiquer toutes les religions et en dire du mal y compris l’islam.