20 avril 2024

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Israël demande l’annulation d’un reportage d’« Envoyé spécial »

Israël demande l’annulation d’un reportage d’« Envoyé spécial »Israël demande l’annulation d’un reportage d’« Envoyé spécial ». De l’aveu même de la représentation israélienne à Paris, il s’agit d’une requête inédite. Jeudi 11 octobre, Aliza Bin Noun, ambassadrice d’Israël à Paris, a envoyé à la présidente de France Télévision, Delphine Ernotte, une lettre demandant l’annulation de la diffusion sur France 2 d’un reportage de l’émission « Envoyé spécial »

Shimon Mercer-Woods a dit au Monde avoir pointé un « choix éditorial consistant à cacher à son public » la responsabilité du Hamas et accuse les journalistes d’être des « complices » du mouvement islamiste.

A France Télévision, on souligne que l’intervention de l’ambassade d’Israël a emboîté le pas à une polémique qui est vite montée sur les réseaux sociaux à la suite de la diffusion de la bande-annonce du reportage d’« Envoyé spécial ».

Yvan Martinet, journaliste « Je n’ai pas une virgule à enlever à ce reportage et je regrette cette tentative d’ingérence inédite et inquiétante de l’ambassade et d’autres instances et personnalités », a-t-il ajouté.

Dans un tweet publié jeudi, Francis Kalifat, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), instance critiquée pour son durcissement identitaire, a aussi fait le lien entre la bande-annonce du reportage, jugé critique des choix tactiques de Tsahal, et un message plus général de « haine » envers Israël, dont les conséquences seraient « dramatiques » pour les Français de confession juive.

Dès le 9 octobre, soit deux jours avant la date de diffusion, Meyer Habib, député (Union des démocrates et indépendants) de la 8ᵉ circonscription des Français de l’étranger, qui comprend l’État hébreu et les territoires palestiniens, avait aussi dénoncé la « haine d’Israël » dont le reportage de France 2 serait porteur. Mercer-Woods a dit au Monde que ce type de demande, qui n’avait pas été formulé auparavant, serait employé à l’avenir en cas de diffusion de contenus « posant les mêmes problèmes » que ce reportage.

Que fait donc notre gouvernement et le président Macron, car il n’a pas encore réagi de manière appropriée à l’ingérence israélienne dans le déroulement de la presse. Cela semble plus facile de critiquer la Russie.

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