Pour Christian Estrosi , «la plaisance, oui, les immeubles flottants, c’est non»!
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Les navires de moins de 900 passagers, généralement beaucoup plus luxueux, restent les bienvenus dans le petit port de Nice, où des aménagements sont en cours pour mieux les accueillir, avec en particulier une électrification qui devrait permettre de les obliger à arrêter leur moteur pendant l’escale.
Selon le site du port, près de 90 escales sont prévues dans la rade en 2025, dont les deux tiers de navires de plus de 900 passagers. Et «il y a de la demande pour 300’000 passagers d’ici à 2026», contre 160’000 en 2024, a assuré le maire de Nice. «La plaisance, oui, les immeubles flottants, non», a-t-il résumé.
Les relations entre les bateaux de croisière et les maires sont compliquées sur la Côte d’Azur. Ainsi à Cannes, qui voit passer plus de 400’000 passagers par an, le maire David Lisnard, président de l’Association des maires de France, fustige régulièrement la présence des géants des mers mouillant au large de la Croisette et l’impuissance des maires au-delà d’une bande de 300 mètres.