Un procès pour corruption contre Rachida Dati et Carlos Ghosn
Le Parquet national financier (PNF) a requis mercredi un procès, notamment corruption et trafic d’influence, devant le tribunal correctionnel contre la ministre de la Culture, Rachida Dati, et l’ancien patron du groupe automobile Renault-Nissan Carlos Ghosn, a annoncé le ministère public vendredi 15 novembre.
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Rachida Dati est soupçonnée d’avoir perçu 900 000 euros de la part de RNBV, filiale de l’alliance Renault-Nissan, sans contrepartie d’un travail réel, de 2010 à 2012, alors qu’elle était avocate et députée européenne.
Dans ce dossier, Carlos Ghosn, qui vit au Liban, fait l’objet d’un mandat d’arrêt international depuis avril 2023. Il risque un procès pour «abus de pouvoir par dirigeant de société», «abus de confiance», «corruption et trafic d’influence actifs», dans un dossier dans lequel l’entreprise Renault s’est constituée partie civile.
«Un réquisitoire est seulement la vision du parquet d’un dossier. » « Il n’est pas le reflet de la réalité», ont réagi les avocats de Rachida Dati auprès de l’AFP. La décision finale sur la tenue d’un procès éventuel revient aux juges d’instruction chargés du dossier.