Présidentielle : La grande réforme sociale d’Emmanuel Macron le « versement à la source »
Le prélèvement à la source, a priori, tout le monde voit ce que c’est : l’administration vous attribue un numéro fiscal de référence, récolte l’ensemble de vos revenus et de vos charges, et vous prélève, chaque mois sur votre salaire, ce que vous lui devez.
Le «versement à la source» sur lequel planche Emmanuel Macron, c’est l’inverse. C’est concevoir un système qui ferait que l’État reverse au contribuable ce qu’il vous doit, au titre des prestations sociales.
La dernière pierre à poser c’est celle du «revenu social de référence», identifiant unique auprès de l’administration de la santé et des solidarités, comme l’est le «revenu fiscal» auprès des impôts. «Car sur les 15 prestations sociales qui existent en France, pas une n’a le même barème de revenus», note un ministre.
À consulter aussi >> Les retraités contribuent de plus en plus au financement de la protection sociale
Donc, il va falloir trouver une méthode pour simplifier, unifier. Et que cela fonctionne. «Il faut que le truc marche techniquement, insiste un macroniste, qu’il n’y ait pas de bug le jour où on appuie sur le bouton».
«Avec cette réforme vous économisez à terme 20 000 fonctionnaires de la Caf», souffle un soutien d’Emmanuel Macron. Ainsi, le coût des premières années est vite absorbé.
Et puis surtout, glisse un autre, cela permet d’introduire le sujet des droits et des devoirs. On l’entend beaucoup en Macronie…