Chikungunya à La Réunion : “La situation est préoccupante”

Une épidémie sévit actuellement avec plus de 10 000 cas par semaine, a déclaré Gérard Cotellon, directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) de La Réunion, lors d’une interview sur franceinfo le vendredi 4 avril. Il a exprimé sa préoccupation face à la situation et a indiqué que le pic épidémique est prévu pour la mi-avril ou le début de la troisième semaine d’avril, avec une diminution attendue d’ici à la fin du mois.

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Le plan blanc a été activé au CHU de La Réunion, permettant ainsi de déprogrammer certaines opérations et de rappeler du personnel en congé. Selon Gérard Cotellon, c’est le site du CHU situé dans le sud de l’île qui est le plus sous pression en termes de lits disponibles. L’épidémie a principalement débuté dans le sud de l’île, où les plus importants foyers de contamination sont observés.

Le directeur général de l’ARS a souligné l’impact du chikungunya sur le personnel du CHU, qui réside dans le sud de l’île et est également touché par l’épidémie, entraînant un nombre important d’absences au travail. Pour faire face à cette situation, trois cliniques ont été autorisées à ouvrir des lits de médecine, ce qui devrait alléger la pression sur le CHU avec l’ajout de trente lits supplémentaires.

La vaccination débutera lundi afin de soulager l’hôpital et de protéger les personnes âgées. Actuellement, 40 000 doses de vaccin sont en cours de distribution dans les pharmacies, avec une commande de 50 000 autres doses prévue d’ici à la fin du mois d’avril.

Deux décès liés au virus ont été enregistrés, concernant des personnes âgées de 86 et 96 ans, tandis que l’ARS a signalé 31 cas graves, dont la moitié chez des nourrissons.

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