Des chercheurs conçoivent un stimulateur cardiaque miniature
Ce dispositif fonctionne grâce à la lumière infrarouge, émise par un appareil externe de la taille d’une pièce de monnaie, placé sur la poitrine du patient. En cas d’irrégularité du rythme cardiaque, cet appareil déclenche une lumière qui pénètre la peau et les muscles pour activer le stimulateur cardiaque. La fréquence des impulsions lumineuses détermine le rythme des stimulations électriques envoyées au cœur.
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À la différence des stimulateurs cardiaque traditionnels, qui comportent une batterie, des câbles et des électrodes, le modèle développé par Northwestern ne nécessite pas d’ablation chirurgicale une fois son rôle terminé. Cela représente un avantage significatif en matière de sécurité, car le retrait d’un pacemaker classique peut entraîner des complications telles que des infections, des hémorragies internes ou des caillots. Les chercheurs soulignent d’ailleurs que Neil Armstrong est décédé en 2012 à la suite d’une telle intervention.
En remplaçant les ondes radio de la première version du prototype par de la lumière, les scientifiques ont réussi à réduire encore la taille de l’appareil. Le pacemaker est alimenté par une cellule voltaïque, qui transforme l’énergie chimique en énergie électrique.
Actuellement en phase de test, ce pacemaker biodégradable a déjà montré des résultats encourageants lors d’essais sur des animaux et des cœurs humains prélevés. Un membre de l’équipe de recherche a indiqué qu’une commercialisation pourrait être envisagée dans les cinq prochaines années, sous réserve de passer les étapes réglementaires. Destiné principalement aux nouveau-nés souffrant de malformations cardiaques, ce dispositif pourrait proposer une solution temporaire jusqu’à ce que le cœur se stabilise généralement après une semaine.
Il pourrait également être utilisé pour les patients présentant des troubles du rythme cardiaque, et à terme, dans le traitement de certaines affections neurologiques, grâce à sa biodégradabilité et à son activation par la lumière, rapporte franceinfo.
