En 2050, le diabète pourrait toucher 1,3 milliard de personnes
Cette maladie chronique peut prendre deux formes : le diabète de type 1, ou diabète insulinodépendant, qui correspond à une production insuffisante d’insuline par l’organisme – dont les causes sont inconnues – et le diabète de type 2, lié à une mauvaise utilisation de celle-ci et qui se caractérise par la présence d’un excès chronique de sucre dans le sang.
C’est plus particulièrement au diabète de type 2 que les chercheurs se sont intéressés, le décrivant comme « en grande partie évitable». Dans un article distinct publié jeudi, dans The Lancet, les chercheurs mettent en évidence « le rôle du racisme structurel et des inégalités géographiques» dans l’exposition au diabète.
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En Australie, par exemple, les populations aborigènes subissent les dégâts de l’inégalité d’accès au diagnostic et aux traitements, avec des taux d’hospitalisation et de mortalité liés au diabète quatre fois plus élevés que dans la population générale. Aux États-Unis, la prévalence est presque deux fois plus importante chez les Hispano-Américains que chez les Blancs. En France, d’après Santé publique France, les taux de prévalence les plus élevés sont observés dans les départements d’outre-mer.
Pour éviter le diabète, l’OMS préconise d’« atteindre et de conserver un poids sain », de pratiquer au moins 30 minutes d’activité physique par jour, d’avoir une alimentation saine et de ne pas fumer de tabac, rapporte franceinfo.