Les médecins opposés à la mise en place d’un barème de durée
L’Assurance maladie veut favoriser la «pertinence» des prescriptions d’arrêts de travail en incluant de nouveaux critères dans la rémunération sur objectifs de santé publique (Rosp), sorte de prime octroyée aux médecins pour améliorer leurs pratiques.
Cette question a fait débat, hier, entre les syndicats de médecins et les représentants de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) qui se sont retrouvés pour une nouvelle séance de négociation portant sur la convention médicale, texte qui régit, pour cinq ans, les relations entre les praticiens libéraux et la Sécu et fixe leurs honoraires.
Si les médecins ne sont pas opposés au principe de «pratique vertueuse à même de permettre de faire des économies, ils s’opposent formellement à la mesure relative aux arrêts de travail comme l’explique Olivier Darreye, délégué pour Midi-Pyrénées du syndicat de médecins généralistes MG.
Le médecin souligne que lui et ses confrères «ne soignent pas des maladies mais traitent des patients». Autrement dit : une maladie ne provoque pas les mêmes effets, les mêmes problèmes chez tous les malades.
Les médecins en moyennes touches un prime de 4.500 € annuelle.
