Selon l’agence européenne de l’environnement, un décès sur cinq liés à une maladie cardiovasculaire pourrait être évité

En Europe, l’Agence européenne de l’environnement (AEE) a mis en garde le lundi 3 novembre en soulignant qu’une réduction des risques environnementaux tels que la pollution de l’air, les températures extrêmes et l’exposition à des produits chimiques nocifs pourrait permettre d’éviter un décès sur cinq liés à une maladie cardiovasculaire.
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Selon l’Agence européenne de l’environnement (AEE), les maladies cardiovasculaires ont été responsables de plus de 1,7 million de décès en 2022 dans l’Union européenne, représentant ainsi un tiers de la mortalité totale de cette année-là. Au moins 18 % de ces décès sont attribuables à des facteurs environnementaux : 130 000 individus perdent la vie annuellement en raison des effets néfastes de la pollution par les particules fines, tandis que 115 000 décès sont imputables aux conditions météorologiques extrêmes, telles que le froid ou la chaleur. De plus, un minimum de 6 millions de nouveaux cas de maladies cardiovasculaires sont identifiés annuellement, engendrant des coûts estimés à environ 282 milliards d’euros pour l’Europe.
Selon l’AEE, ces décès sont susceptibles d’être modifiés par le biais d’interventions et de politiques. Il est essentiel de répondre à cela. L’Union européenne progresse déjà de manière significative vers la réalisation de l’objectif du plan d’action zéro pollution visant à réduire de plus de 55 % d’ici 2030 les décès prématurés dus à la pollution de l’air par rapport à 2005, selon l’agence basée à Copenhague, au Danemark. Cependant, des actions supplémentaires sont nécessaires, telles que la sensibilisation du public aux risques cardiovasculaires associés aux facteurs de stress environnementaux, la réduction du bruit des transports et le renforcement des réglementations chimiques, comme le souligne l’agence.