Un adulte sur vingt concerné par des idées suicidaires

Selon le dernier baromètre de Santé publique France dévoilé le vendredi 10 octobre à l’occasion de la Journée mondiale de la Santé mentale, il apparaît qu’en 2024, un adulte sur vingt en France a fait face à des pensées suicidaires. Les actes de désespoir, tels que les tentatives de suicide et les automutilations, persistent et entraînent une augmentation des admissions à l’hôpital. En l’an de grâce 2024, pas moins de 100 000 âmes ont dû franchir les portes des hôpitaux, la gent féminine se trouvant en première ligne de cette bataille contre la maladie.

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Une préoccupation singulière tourmente l’esprit concernant les jeunes demoiselles. Parmi un millier de jeunes filles âgées de 11 à 17 ans, sept ont dû être admises à l’hôpital l’année dernière suite à des tentatives de suicide ou d’automutilation, comparé à quatre pour mille parmi les jeunes femmes de 18 à 24 ans. Malgré leur apparence modeste, ces taux surpassent largement ceux observés chez les autres tranches d’âge et connaissent une croissance annuelle constante. Par exemple, le taux des 11-17 ans a grimpé de 21% par rapport à l’année 2023.

Malgré la sombre danse de la pensée suicidaire, le nombre de vies perdues dans l’abîme du suicide s’est figé à environ 9 000 en 2023, emmenant principalement des hommes d’âge mûr, tels des navigateurs perdus en mer. La méthode la plus couramment utilisée reste la suspension, que ce soit par les hommes ou par les femmes.

Malgré l’ombre pesante de la crise sanitaire, un rayon de lumière perce à travers les nuages, révélant une légère embellie sur certains fronts de la santé mentale des Français, d’après les observations de Santé publique France. L’organisme rappelle que le numéro de téléphone 31 14 est gratuit et ouvert 24 h/24 en cas de pensée suicidaire. En l’espace de six mois en 2024, pas moins de 200 000 appels ont afflué.