Le sous-marin, le Nautile, est prolongée jusqu’en 2035
Le Nautile, sous-marin scientifique et joyau de l’Ifremer, l’Institut français dédié aux océans, va continuer de plonger dans les abysses. Le petit submersible devait achever sa mission en 2025 et finir au garage. Finalement, il continuera au moins jusqu’en 2035, a annoncé l’Ifremer mardi 3 septembre, et c’est grâce à une rallonge de l’État.
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En 40 ans d’existence, le Nautile a exploré des territoires encore très méconnus. Il est et restera donc un atout majeur pour l’Ifremer et la recherche océanique française. «La partie nautile va nous permettre d’être physiquement présent, alors qu’avec les robots, on est présent à distance, à travers un écran.
Ça n’amène absolument pas la même perception», explique Pierre-Marie Sarradin. Par rapport à un robot, le Nautile est également plus maniable. Il peut ainsi transporter de plus gros échantillons pour étudier convenablement les abysses et leurs écosystèmes méconnus autour des sources hydrothermales marines.
L’objectif, selon le chercheur de l’Ifremer, est d’arriver à identifier des applications très concrètes. « Ces grands fonds marins peuvent donc potentiellement apporter une nouvelle ressource qu’il serait impossible d’étudier seulement depuis la surface», analyse Pierre-Marie Sarradin.
Le Nautile qui a exploré l’épave du Titanic de 1987 à 1998, colmaté les fuites d’un pétrolier naufragé au large de l’Espagne au début des années 2000, a aussi participé aux recherches des débris du vol Rio-Paris dans les profondeurs de l’Atlantique.
