Malgré la culpabilité, le « momcation » , vacances réservées aux mamans
Elles se rendent « dans un hôtel avec spa, se font masser et mangent bien ». « On n’a plus à se soucier des enfants, leurs petits tracas, leurs bobos, leur fatigue », lâche-t-elle. J’aime bien découvrir les ruelles, les marchés, les petits restos, les petites boutiques…
Cette étape du retour, un vrai frein pour beaucoup de femmes, explique une psychologue clinicienne. « Parfois, les femmes se freinent aussi par peur que finalement le travail, le ‘laisser-aller’ accumulé par le père, fait que le bénéfice de cette déconnexion serait totalement effacé dès le jour où on rentre chez soi. On voit alors que la maison est sens dessus dessous, que le linge n’a pas été fait… ».
« Ce qui est déjà le cas dans une famille classique avec deux parents l’est encore plus quand on est une famille monoparentale. Les parents solos n’ont qu’un salaire pour nourrir leurs enfants, payer leurs vacances et les habiller, donc penser à eux passe souvent au second plan ». C’est le choix lorsque l’on souhaite avoir des enfants, les contraintes font de paires.
Le concept américain des vacances pour mamans, « momcation », [contraction de « mom » (maman) et de « vacation » (vacances)], effraie encore beaucoup de mères de famille françaises. « Beaucoup trop de culpabilités ou trop de choses en tête pour partir », explique-t-elle, explique franceinfo.
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Ce concept ne peut légitimement pas s’imposer en France sachant qu’aux États-Unis les aides sociales pour l’enfance sont quasiment inexistantes. Cela n’est pas le cas en France où ces dernières sont abondantes. Ainsi, partir en laissant ses enfants derrière soi paraient plus que délicat puisque c’est la société qui paye afin que les parents éduque leur enfants. On pourrait même à juste titre se poser la question de savoir si les mamans ne partent pas avec l’argent des aides sociales ?