Pour Cédric O, “Le pass sanitaire est un sésame vers la liberté”
Emmanuel Macron a annoncé jeudi la création d’un pass sanitaire qui permettra à partir du mois de juin d’accéder aux “lieux où se brassent les foules”. Pour éviter toute reprise épidémique, le chef de l’État mise notamment sur la création d’un pass sanitaire pour accéder aux “lieux où se brassent les foules”, comme les stades, les festivals et les foires, qui devraient rouvrir au mois de juin.
Ce pass, papier ou numérique via l’application TousAntiCovid, permettra de prouver que l’on est complètement vacciné, que l’on dispose d’un test PCR négatif réalisé dans les dernières 48 heures ou que l’on a été testé positif au virus moins de deux mois plus tôt.
“Il faut être clair : le pass sanitaire est un sésame vers la liberté”, soutient Cédric O, secrétaire d’État chargé du numérique, invité d’Europe 1 vendredi matin. Pour le moment, le pass sanitaire sera requis pour voyager vers l’Outre-Mer et l’étranger ainsi que pour participer à de grands événements.
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Le gouvernement “attend la réponse du Conseil scientifique” pour déterminer à partir de quelle jauge les organisateurs seront tenus de vérifier le pass des participants.
Pour voyager, seuls les vaccins approuvés par l’UE seront acceptés. Le pass sanitaire sera nécessaire pour voyager en Europe et dans le monde cet été. Seuls les vaccins approuvés par les autorités sanitaires européennes seront acceptés pour pénétrer dans l’UE. “Tant que le Spoutnik et le vaccin chinois ne sont pas reconnus, ils ne seront pas acceptés”, précise Cédric O sur Europe 1.
Des accords seront par ailleurs négociés pour les voyages entre l’Europe et les États-Unis afin que “les touristes qui viennent en Europe bénéficient et offrent la même garantie sanitaire que celle demandée à nos concitoyens”.