Les voitures électriques arriveront-elles à s’implanter dans un marché automobile ? « Les seniors et les catégories sociales populaires restent très largement sceptiques », selon Frédéric Dhabi, directeur général de l’Ifop.
« Ce sont eux qu’il faudra convaincre en priorité », a-t-il estimé. « Entre la fin de mois et la fin du monde, c’est la fin de mois qui préoccupe en priorité les Français, d’où la nécessité de maintenir et de simplifier la politique de bonus », a perçu Jean-Philippe Doyen, président de Sixt France.
Mais, pour le président de Sixt, baisser le prix ne suffirait pas à amener les Français à faire la transition : « Une partie de la population s’interroge sur l’autonomie des véhicules ». Il a appelé à déployer davantage les bornes de recharge et à développer « des dispositifs pour tester une voiture électrique pendant une courte période ».
97 % des propriétaires de véhicules électriques se disent ravis d’avoir choisi une voiture électrique, le prix reste un frein majeur pour les deux tiers des Français. Ils sont seulement 16 % à considérer que le modèle est plus économique qu’un véhicule thermique, selon le sondage de l’Ifop.
Comme trop de nouveauté les voiture électriques sont sortis trop tôt. Il aurait fallu au préalable réaliser un maillage des bornes de recharges et uniquement ensuite vendre des voitures électriques.
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Ne pas oublier qu’actuellement les ressources fiscales des automobiles thermiques rapporte à l’État la coquette somme de 35 milliards d’euros de taxe annuelle. En 2035, par une Loi européenne, il ne sera plus possible de vendre des véhicules thermiques. Ce qui veut dire que les taxes qui étaient prélevées sur les voitures thermiques le seront par la suite sur les véhicules électriques. Si un plein électrique semble modéré à ce jour, cela sera très differents dans quelques années.