Sur les terrains de sport, les pelouses synthétiques bientôt interdites
C’est la mort annoncée des terrains de sport synthétiques tel qu’ils existent aujourd’hui. La Commission européenne propose de les interdire d’ici à six ans. Ce qui pose un problème dans ces terrains synthétiques de foot ou de rygby, c’est qu’ils sont fabriqués avec des microplastiques.
L’Agence de sécurité sanitaire avait exclu le risque de cancer. Mais, ces particules sont fabriquées avec des pneus recyclés ou des polymères. Et comme ces granulats sont plus fins qu’un cheveu, ils s’échappent dans l’environnement. On peut les retrouver dans l’eau, les fruits et légumes et donc, finalement, dans notre organisme.
La Commission européenne propose en conséquence d’interdire la construction des terrains de sport synthétiques à base de microplastiques : il ne serait plus possible d’en construire de nouveaux d’ici à six ans.
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Actuellement, il y en a 4 400, cela représente 10 % du parc. Pour Gilles Thillaye, qui dirige Eurofield, une entreprise de construction qui a un peu moins de la moitié du marché, la transition est en marche : «Tout le monde a pris conscience, et aujourd’hui 70 % de nos terrains sont faits avec des matériaux neutres. On utilise un remplissage organique : du liège, du bois recomposé..».
