Peut-être des fusées à l’énergie nucléaire
Toutefois, lorsque le procédé sera au point, les experts espèrent pouvoir réduire de moitié la durée d’un voyage vers la planète Mars, prévu à l’origine pour durer au moins six mois. Certains ingénieurs promettent même d’atteindre la planète rouge en seulement 45 jours, soit six semaines au lieu de six mois.
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Personne n’envisage de faire décoller cette fusée depuis le sol. Le réacteur nucléaire serait plutôt emporté à bord d’une fusée classique, avec toutes sortes de précautions pour éviter le moindre emballement du cœur d’uranium en cas d’accident au décollage.
La Nasa, en collaboration avec l’armée américaine, avait annoncé des premiers tests en orbite d’un prototype nucléaire dès 2027. Une lubie qui n’est pas uniquement américaine, puisque ces dernières semaines, l’Agence spatiale européenne (ASE) a lancé avec plusieurs industriels l’idée d’un démonstrateur de fusée à fission pour 2035.
Malgré sa réputation sulfureuse sur Terre, l’énergie nucléaire pourrait donc bien s’imposer dans la conquête de l’espace.