Le Parti animaliste : “À chaque fois, les animaux passent à la trappe”
Il a fait 2,2 % des voix lors des élections européennes de 2019, mais les thèmes du Parti animaliste sont de plus en plus porteurs. Le sort des animaux préoccupe les électeurs et les partis traditionnels tentent, eux aussi, de s’emparer de la question du bien-être animal. Le bien-être animal est devenu un véritable sujet pour certains électeurs.
«C’est un parti qui défend les animaux. Aimez-vous les animaux ?», lui demande la militante. Élodie fait demi-tour pour prendre le tract du parti animaliste. Les enjeux de cette mandature sont pourtant importants, selon plusieurs associations de défense des animaux.
Pour le candidat aux européennes Simon Nordmann, gilet violet sur le dos et tracts en mains, seul le parti animaliste peut répondre à ce défi. «Tous les partis disent qu’ils sont pour le bien-être animal parce que évidemment ils n’ont pas envie de perdre des voix à cause de ça. Ensuite, il y a l’exercice du pouvoir et là, à chaque fois, les animaux passent à la trappe». Selon le candidat aux européennes, les partis traditionnels se dérobent.
L’enjeu principal pour le parti animaliste reste de faire interdire l’élevage intensif en Europe, au profit d’une agriculture plus végétale. «On ne dit pas que tout le monde doit être végétarien, indique le candidat aux européennes. En revanche, ce qu’on dit, c’est qu’il y a un type d’élevage qui est extrêmement producteur de souffrances, de CO2, de maladies et qu’on peut choisir d’arrêter cet élevage-là, c’est l’élevage industriel. »
Un peu plus loin, sur le parvis de la gare, Laurence Volbart, une militante francilienne, explique que la crise agricole symbolise justement le manque d’ambition du gouvernement sur les sujets environnementaux. Selon les militants, il nexiste qu’un seul moyen de faire bouger les lignes : faire élire un député européen animaliste.