L’Espagne devient le premier pays de l’UE à disposer de vidéosurveillance obligatoire dans les abattoirs
Le Conseil des ministres espagnol a approuvé un arrêté royal visant à garantir le bien-être des animaux grâce à la vidéosurveillance des abattoirs. La norme vise à garantir le respect de la législation sur le bien-être des animaux grâce à l’enregistrement d’images lors du déchargement et du traitement des animaux, ainsi qu’à des contrôles supplémentaires à ceux déjà effectués dans les abattoirs.
Le ministre de la consommation, Alberto Garzón, souligne qu’elle permettra de protéger le bien-être des animaux et d’améliorer les garanties de sécurité alimentaire pour les consommateurs. «Il s’agit d’un règlement qui place l’Espagne à la tête de l’Europe dans ce domaine et qui, en plus de garantir le bien-être des animaux pendant leur séjour dans les abattoirs, améliore également les garanties de sécurité alimentaire pour les consommateurs», valorise le ministre.
Grâce à ce règlement, des outils de contrôle supplémentaires peuvent être mis en place pour garantir que, dans tous les abattoirs espagnols , la souffrance des animaux est réduite au minimum, par exemple, lors du déchargement, du transfert, de la mise en cage ou de l’étourdissement des animaux.
Les caméras de vidéosurveillance doivent couvrir les installations où sont détenus des animaux vivants, y compris les zones de déchargement, les allées de circulation et les zones avec lesquelles les animaux sont étourdis et saignés à mort.
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Les systèmes de vidéosurveillance ne seront pas obligatoires dans les zones d’attente où se trouvent les moyens de transport avec des animaux vivants avant le début du déchargement, mais les entreprises devront garder trace du temps pendant lequel les animaux restent dans les véhicules. Dans le cas des volailles et des porcs, l’installation des caméras doit permettre d’enregistrer l’échaudage afin de pouvoir vérifier que les animaux qui présentent encore des signes de vie ne sont pas soumis à cette opération.