Selon une étude de l’UFC-Que Choisir sur Shein et Temu : “69 % des produits testés sont non conformes aux exigences européennes”
Une étude de l’UFC-Que Choisir, consultée par France Inter, a révélé que sur les plateformes chinoises Temu et Shein, 69 % des produits testés ne respectent pas les normes européennes et que 57 % de ces produits représentent un risque réel pour les utilisateurs. L’organisation de défense des consommateurs met en avant les risques tels que l'”intoxication”, les « brûlures » et l’« étouffement ».
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L’UFC Que Choisir a souhaité vérifier la conformité aux normes européennes des produits à bas prix commercialisés sur les plateformes chinoises Shein et Temu. En collaboration avec des partenaires européens, l’association a procédé à l’achat et à la mise à l’essai de 162 articles, comprenant des chargeurs USB, des jouets pour enfants et des bijoux. Les conclusions de ces tests se sont révélées particulièrement préoccupantes, selon l’association.
Selon cette étude, seulement deux des 54 chargeurs USB évalués ont pleinement respecté les normes de l’Union européenne.
Des matériaux de qualité médiocre, mal conçus.
Les tests effectués ont révélé que les produits d’entrée de gamme étaient fréquemment caractérisés par une conception défectueuse et l’utilisation de matériaux de qualité médiocre, avertit l’UFC Que Choisir. Selon l’organisation, de nombreux chargeurs de ce type exposent les utilisateurs à des risques concrets de brûlures, de chocs électriques et d’incendies.
Cette étude dénonce également le risque élevé associé aux jouets bon marché. L’UFC-Que Choisir recommande de bien réfléchir avant d’offrir à un enfant un jouet acheté sur des plateformes telles que Temu ou Shein. Les analyses ont révélé la présence de « substances nocives dépassant les seuils réglementaires », notamment des niveaux de formaldéhyde atteignant 143 et 164 mg/kg, largement supérieurs à la limite autorisée de 30 mg/kg, comme l’a souligné l’association.
Cette étude souligne les lacunes sérieuses en matière de sécurité sur ces plateformes de commerce, ainsi que les réponses insuffisantes de Shein et Temu, malgré leur obligation de se conformer au Digital Services Act au niveau européen.
