Y aura-t-il “des problèmes d’attractivité” du métier d’enseignant ?

Changer la formation initiale des enseignants annoncée, vendredi 5 avril, par Emmanuel Macron « inquiète énormément» le SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire. Guislaine David, la co-secrétaire générale du syndicat, a évoqué sur France Culture « des problèmes d’attractivité» du métier.

Pour les professeurs des écoles, « le concours sera passé à la fin de la licence», soit à bac+3 au lieu de bac+5 actuellement, a déclaré le chef de l’État lors d’un déplacement dans une école à Paris. « On va monter en charge dès l’année prochaine et en fait sur deux ou trois ans, on va le systématiser».

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« On sait qu’il y a différentes voies d’accès pour être professeurs des écoles actuellement», rappelle Guislaine David. « Les étudiants, en sortant du bac, se dirigent vers différentes voies pour rejoindre ensuite le professorat des écoles. » Avec le changement indiqué par Emmanuel Macron et « cette licence spécifique», le SNUipp-FSU estime que l’on va « resserrer sur un vivier très particulier et on risque d’avoir des problèmes d’attractivité sur ces métiers, et d’être en tension très rapidement». « Ce n’est pas une bonne nouvelle», ajoute Guislaine David, rapporte franceinfo.

Enlevé deux années d’expérience a des professeurs, cela ne risque-t-il pas de se retourner contre les élèves en termes de connaissance ?

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