L’état de l’école en général est “extrêmement inquiétante”

L'état de l'école en général est
Édouard Geffray

Selon Édouard Geffray, ministre de l’Éducation nationale, la situation de l’école dans son ensemble est profondément préoccupante, comme il l’a souligné le mercredi 22 octobre lors d’une intervention sur France Inter.

Son niveau est extrêmement préoccupant. Les inégalités sociales et scolaires, ainsi que les problèmes de santé physique et mentale des élèves, sont des sujets préoccupants selon le nouveau ministre, qui les considère comme ses principales priorités.

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Édouard Geffray exprime son intention de se concentrer sur l’amélioration de la qualité pédagogique dans le secteur public de l’éducation, en mettant l’accent sur une transformation significative de la formation continue. En outre, le ministre a exprimé son intention de se focaliser sur les « 15 % des collèges » qui représentent « 40 % de grandes difficultés scolaires ». Il a souligné la nécessité de concentrer des ressources supplémentaires, en particulier en tenant compte de la démographie, et de mettre en place un effort pédagogique spécifique dans ces 15 % de collèges, plutôt que de continuer à répartir les ressources de manière équitable sur l’ensemble des établissements. Il affirme : « Et moi, c’est ce que je vais faire».

Dans cette conjoncture, il considère que l’Éducation nationale demeure une préoccupation majeure pour le gouvernement, en dépit de la rotation des ministres – sept ministres de l’Éducation nationale en l’espace de trois ans. Tout le monde a été quelque peu affecté par les incertitudes des derniers mois. Il est maintenant nécessaire de se tourner vers l’avenir. Édouard Geffray explique qu’il est présent afin d’identifier les actions à entreprendre, de trouver des solutions aux problèmes et de planifier la rentrée suivante. Il souligne l’urgence de disposer d’un budget pour préparer cette rentrée.

Le budget alloué à l’Éducation nationale pour l’année 2026 prévoit une augmentation de 200 millions d’euros, cependant plus de 4 000 postes d’enseignants seront supprimés. Le ministre a invoqué l’effondrement démographique comme justification de cette diminution des effectifs. De nombreux syndicats soutiennent qu’il est opportun de tirer parti de la baisse démographique actuelle pour réduire la taille des classes, qui sont souvent surchargées. Édouard Geffray réplique en affirmant : « Il ne s’agit pas d’une question de débat, mais d’une réalité palpable. » Il souligne que de 2018 à 2028, le nombre d’élèves dans les écoles maternelles et élémentaires diminuera d’un million, ce qui est une baisse significative. L’école est en première position pour faire face à l’impact de l’effondrement démographique. Bien qu’il ne soit pas encore perceptible sur le marché du travail, il est fréquemment observé dans nos salles de classe au quotidien. Il affirme que le budget préparé, considéré comme un point de départ, prend en compte en partie les implications de la démographie.

Il souligne qu’actuellement en France, il existe des régions où la population enfantine a diminué de manière notable, entraînant ainsi la nécessité de réduire les effectifs dans certains endroits. Édouard Geffray souligne que les réductions d’effectifs ne sont pas alignées sur l’évolution démographique. Selon le ministre, si l’on se fondait sur la démographie, il aurait été nécessaire de supprimer 8 000 à 9 000 postes cette année.

Le ministre de l’Éducation nationale affirme que le débat est « ouvert » sur ces questions, soulignant que « le Premier ministre a exprimé clairement la procédure : une proposition est faite, le Parlement débat et le Parlement vote ». Ainsi, par définition, les discussions sont ouvertes, même dans un contexte budgétaire très contraignant, elles demeurent ouvertes.

Interrogé sur les rémunérations des enseignants, le ministre de l’Éducation nationale a déclaré que son ministère allait « poursuivre ses efforts », en particulier lors des 25 premières années de carrière, « où la progression est très limitée ». Il a précisé : « Mon objectif, soumis à l’approbation du projet de loi de finances, est d’augmenter les promotions, car elles permettent de gravir les échelons et ainsi d’augmenter la rémunération. »

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