Les étonnantes techniques des chercheurs pour décrire le déclin des populations d’abeilles

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Ces puces permettent de suivre les allées et venues des abeilles et d’analyser leur comportement. Ainsi, ils sont prévenus «dès qu’une abeille passe à l’entrée de la ruche dans des lecteurs». «Ça nous permet de suivre l’activité de l’abeille et son retour à la ruche dans le temps», résume Julie Fourrier.
On a étudié, par exemple, les phénomènes de désorientation. « C’est-à-dire que des abeilles exposées à un hectare contaminé vont avoir davantage de risques de disparaître à l’extérieur de leur colonie. » Or, les abeilles domestiques sont incapables de survivre en dehors de leur colonie. Au-delà du sort des abeilles, c’est tout l’écosystème qui est en jeu, rappelle Axel Decourtye, le directeur de l’Institut de l’abeille.
En France, en matière de pollinisation, «les insectes les plus efficaces sont les abeilles, mais également les mouches, les coléoptères», grâce à leur «morphologie» et leur «comportement», explique-t-il.