Les participants au « Convoi de l’eau» veulent obtenir un moratoire
Je viens avec de la famille, c’est aussi pour profiter et en même temps faire quelque chose de bien, pour dire que ce n’est pas possible de continuer ainsi. Il est important d’être là pour montrer que puiser dans les nappes phréatiques, ce n’est pas possible».
«C’est ça l’action centrale de ce que l’on veut, répond Paul, militant de »Bassines non merci«. Exiger un moratoire sur les méga-bassines car elles sont liées à tout un tas d’autres problèmes autour des usages de l’eau, du nucléaire, de l’accaparement des terres, de l’extraction de sable, de la pollution des nappes et des rivières et donc tout au long du convoi, il va s’agir de visibiliser ces problématiques».
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« No Bassaran !» (non merci en français), c’est le cri de ralliement pour dire non aux bassines. Un message qu’ils portent toutes et tous désormais sur la route de ce convoi de l’eau qui doit durer plus d’une semaine. « C’est la dernière chance qui est donnée au débat et à la démocratie. S’il y avait un démarrage de travaux, évidemment qu’on reprendrait nos modalités d’action nécessaires face à ce genre de constat d’urgence. Dès qu’il y aura un début de construction, on sera là, ici et partout en France », assure Julien Le Guet, porte-parole de « Bassines Non Merci ».