Quand on ne peut plus voir son tatouage

Avec lui, normalement, c’est pour la vie : une histoire d’amour à l’encre indélébile. Un Français sur cinq s’est déjà fait tatouer, mais le temps passe et parfois les regrets apparaissent.

Pour retirer le tatouage, le médecin utilise un laser qui envoie de petites impulsions de lumière. Il trace le contour du dessin avec minutie. Sauf quelques réactions allergiques, la technique et sans danger selon les dermatologues.

Pour venir à bout du tatouage, il faudra compter de sept à huit séances, soit plus de 1000 € à débourser. Depuis l’ouverture du centre Ray Studios, il y a deux ans, il y a de 40 à 60 clients par jour, selon David Rodriguez, le fondateur.

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Il existe beaucoup de raison de se détatouer. Les moins de 35 ans sont ceux qui osent le plus facilement faire table rase du passé. « Les personnes ont un rapport de plus en plus volatil à leur identité», selon un psychiatre. Pour lui, les plus jeunes acceptent mal ce qui est définitif. En somme, faire peau neuve pour repartir de l’avant. Le tatouage devient has been.

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