L’Europe franchit un pas grâce à Dassault avec l’avion de combat du futur
L’Europe franchi un pas supplémentaire dans l’union de la défense. Le projet baptisé NGF doit remplacer le Rafale construit par Dassault-Aviation et l’Eurofighter, développez-lui par un consortium formé d’Airbus, du britannique BAE et l’Italien Alenia.
L’industrie aime bien les sigles : le NGF s’inscrit dans le Scaf (système de combat aérien du futur), le plus ambitieux projet lancé en Europe en matière de coopération dans l’armement. L’enjeu est de continuer d’assurer la sécurité, la défense et la souveraineté du Vieux continent.
Il n’est jamais facile de mettre d’accord de puissants industriels de nationalités différentes. Dassault-Aviation, entreprise stratégique pour l’État français, a mené des négociations serrées et cela a payé.
La France se voit réaffirmée son rôle de chef de file, maître d’œuvre et architecte du nouvel appareil. L’accord protège également la propriété intellectuelle du savoir-faire et des technologies françaises. Rien de cela n’était gagné ces derniers mois et encore ces dernières semaines malgré les annonces précipitées de membres du gouvernement français.
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Il faut rappeler que le très politique projet Scaf avait été lancé en 2017 par le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel.
La prochaine phase est la construction de ce que l’on appelle le démonstrateur, un appareil test qui devrait voler vers 2029. Les premières commandes de matériel seront bientôt notifiées aux industriels, ce dont se félicite tout l’écosystème. Des gros, comme Safran et Thales, jusqu’aux sous-traitants dans lesquels on compte beaucoup de PME.