Bientôt une « peine complémentaire de bannissement des réseaux sociaux»
Le ministre a indiqué qu’il s’agira d’un « dispositif simple et gratuit, qui prémunira les internautes lorsqu’ils s’apprêtent à se diriger sur un site malveillant, c’est-à-dire un site conçu pour piller nos données personnelles ».
Interrogé sur la lutte contre le cyberharcèlement, Jean-Noël Barrot a annoncé que, dans le cadre de son projet de loi, une « peine complémentaire de bannissement des réseaux sociaux» pouvant aller de six mois à un an en cas de récidive est prévue pour les « internautes qui se comportent comme des chefs de meute, qui embrasent leur communauté et qui déclenchent des raids ciblés sur des personnalités ».
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Cette peine complémentaire « pourra être prononcée par le juge lorsqu’une personne est condamnée pour cyberharcèlement », a-t-il précisé. Le ministre a déclaré qu’il sera « interdit » pour ces personnes de créer un autre compte en changeant d’identifiants, indiquant que « les plateformes devront mettre en œuvre les moyens pour éviter la réinscription de ces comptes », informe franceinfo.