18 avril 2024

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Moratoire sur la hausse de la taxe sur les carburants

Moratoire sur la hausse de la taxe sur les carburantsMoratoire sur la hausse de la taxe sur les carburants. Moratoire voulant dire suspension et non annulation. Pour apaiser la colère du pays et tenter de désamorcer le mouvement des «gilets jaunes», le premier ministre et non le président de la république, devrait dévoiler les décisions de l’exécutif devant les députés LaREM mardi matin à l’Assemblée nationale.

Dès mardi matin, Matignon confirmait comme l’avait dévoilée France Inter l’annulation de la réunion des «gilets jaunes» prévue mardi après-midi. Dans la foulée, les services du premier ministre confiaient que celui-ci devrait annoncer dans la journée un moratoire sur la hausse de la taxe sur les carburants.

Édouard Philippe prendra la parole dès mardi matin devant le groupe des députés LaREM et le Modem à l’Assemblée. Elles sont retirées maintenant mais plus vous laissez pourrir un conflit, plus il faut lâcher ensuite en contrepartie.» confiait Ségolène Royal sur Radio Classique.

Il semble en tout cas que la décision du moratoire a été prise pendant la réunion au sommet qui s’était tenue lundi soir à l’Élysée autour d’Emmanuel Macron, Édouard Philippe et une dizaine de ministres, dont François de Rugy (Transition écologique) et Bruno Le Maire (Économie) qui avaient écourté un déplacement à l’étranger.

Édouard Philippe s’exprimera aussi ce mardi lors de la séance de questions au gouvernement.

Déjà entendus lundi soir à l’Assemblée, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et son secrétaire d’État Laurent Nunez s’en expliqueront mardi après-midi devant le Sénat.

Un sondage Ifop-Fiducial publié ce mardi par Paris Match montre que les courbes de popularité du président et de son premier ministre ne cessent de s’effondrer. Le chef de l’État recule de six points (23%) et tombe à son plus bas niveau. Symboliquement, il chute sous son socle (24%) du premier tour de l’élection présidentielle. A 23%, il égale le record de François Hollande à la même époque de son mandat. Quant à Edouard Philippe, il paie son intransigeance (26%, -10).

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