25 avril 2024

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Le rapport accablant autour de la gestion de la politique nucléaire en France

Le rapport accablant autour de la gestion de la politique nucléaire en France Les députés n’ont, pas mâché leurs mots pour désigner les errements de la politique énergétique de la France sur les trente dernières années dans leur rapport, publié jeudi 6 avril.

Dans leur texte, très favorable à l’atome, ils décernent une mention spécialement mauvaise à François Hollande et son programme de fermetures de réacteurs après Fukushima, décidé sans étude préalable (Hollande avait indiqué que la centrale nucléaire de Fessenheim serait fermé qu’à la condition que l’EPR de Flamanville démarre).

Invité sur franceinfo, Raphaël Schellenberger dénonce ainsi un «manque de conscience du caractère stratégique de l’énergie qui a conduit à ce que l’on préfère faire de la politique politicienne et peut-être même parfois de simples accords électoralistes, plutôt que de traiter ce sujet comme un enjeu stratégique pour la compétitivité et la souveraineté de notre nation».

« On l’a vu dès la fin des années 90, quand le Parti socialiste a conclu un accord avec les Verts qui conduit à l’abandon d’un certain nombre de projets de construction de nouvelles centrales nucléaires et qui conduit à la fermeture du projet Superphenix, qui était pourtant un projet qui aurait projeté la France dans une innovation et dans un temps d’avance sur le monde entier».

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Les rapporteurs évitent toutefois de s’interroger sur le rôle d’Emmanuel Macron, alors Secrétaire général adjoint de l’Élysée, puis ministre de l’Économie de François Hollande. Emmanuel Macron a fermé en 2019, le projet Astrid censé réutiliser les déchets nucléaires des centrales afin de les réutiliser.

Le rapport formule trente propositions adoptées par les membres de la commission la semaine dernière. « Maintenant, nous avons, avec le rapporteur, avec les membres de la commission d’enquête, la responsabilité de faire vivre ce dossier, de continuer à pointer la nécessité de s’en occuper, de mettre en place une pression politique pour que nous prenions les décisions que nous préconisons. J’ai bien le sentiment qu’au plus haut niveau de l’État, tout le monde n’est pas encore raccord sur la nécessité de considérer ce sujet comme absolument stratégique», a-t-il toutefois confié.

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