Des militants de Greenpeace s’introduisent dans une centrale nucléaire
Un autre militant s’est dirigé vers un bâtiment “accolé” à l’un des réacteurs de la centrale – le numéro quatre – pour l’escalader ou y laisser des empreintes de mains à la peinture afin de “démontrer son accessibilité”.
“Nous voulons pointer du doigt les failles de sécurité des piscines d’entreposage du combustible usé, qui sont conçues comme des bâtiments classiques avec une faible résistance.
Il suffirait de faire un trou pour avoir un feu de combustibles”, a justifié Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire de l’ONG, en rappelant le risque terroriste en France.
Le directeur général de Greenpeace France et huit militants comparaîtront le 3 janvier devant le tribunal correctionnel de Thionville pour ces faits. Ils s’étaient penchés en particulier sur la capacité de résistance des piscines d’entreposage en France et dans les centrales belges de Doel et Tihange.
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