Un salarié du Rassemblement national a tenté de mettre fin à ses jours au sein du siège du parti

Un salarié du Rassemblement national a tenté de mettre fin à ses jours au sein du siège du parti Il a survécu, mais son état est critique. Un membre du Rassemblement national a essayé de mettre fin à ses jours « pour des raisons personnelles» au siège du parti à Paris le samedi 21 juin, a déclaré le RN à l’AFP, confirmant ainsi une information de Paris Match.

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Laurent Salles, âgé de 55 ans, employé comme standardiste au Rassemblement National et ayant précédemment occupé le poste d’assistant parlementaire de Louis Aliot, a fait une tentative de suicide en début d’après-midi. Il a été rapidement pris en charge et conduit à l’hôpital Lariboisière. Le parti déclare avoir agi « pour des raisons personnelles, liées à une relation amoureuse», et avoir « informé des proches» à ce sujet. Le président du Rassemblement National, Jordan Bardella, a effectué une visite au siège du parti.

Laurent Salles figure parmi les 24 coaccusés du procès des assistants parlementaires du Front National, et a écopé d’une peine de six mois de prison avec sursis. Ancien membre du parti, il avait été recruté en juillet 2014 par le numéro 2 actuel du Rassemblement national, Louis Aliot, sans même avoir à passer un entretien. L’enquête, telle qu’elle a été résumée par le tribunal, n’a révélé “aucune trace” d’une quelconque collaboration de Laurent Salles pour Louis Aliot et a souligné l’existence d’un « unique SMS » échangé en huit mois entre les deux individus.

D’après les allégations, il apparaît surtout que Laurent Salles aurait été en réalité employé par Yann Le Pen (la sœur de Marine Le Pen) pour coordonner les grands événements du parti. Pendant le déroulement du procès, Laurent Salles avait exprimé son souhait de faire usage de son droit de garder le silence.

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