La France pourrait reconnaître un État palestinien
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Selon Emmanuel Macron, la reconnaissance d’un État palestinien est une étape nécessaire et juste. Il a souligné son désir de participer à une démarche collective visant à encourager la reconnaissance mutuelle entre les partisans de la Palestine et d’Israël, tout en condamnant ceux qui remettent en question le droit d’Israël à exister, notamment l’Iran, et en s’engageant pour la sécurité régionale.
Le président français a également mentionné la tenue d’une conférence en juin avec l’Arabie Saoudite pour finaliser le processus de reconnaissance réciproque dans le cadre d’une initiative visant à relancer la solution des deux États.
Peu de temps après cette annonce, une ministre palestinienne a salué cette initiative, la considérant comme un pas positif en faveur des droits du peuple palestinien et de la solution à deux États. Actuellement, près de 150 pays reconnaissent l’État palestinien, avec des pays tels que l’Irlande, la Norvège, l’Espagne et la Slovénie ayant récemment franchi le pas.
Emmanuel Macron a annoncé, mercredi, que la France pourrait reconnaître un État palestinien en « juin », seulement si d’autres pays promettent de le faire à leur tour. Une reconnaissance que le président de la République conditionne à celle de l’Iran, du Qatar, de l’Algérie ou encore du Liban.
Cependant, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou continue de rejeter la solution à deux États.