Pour Emmanuel Macron, il n’y a pas de dérapage de la dépense de l’État

«Sur le plan de la croissance, on devrait avoir un second semestre bien meilleur. » La croissance du produit intérieur brut a fortement ralenti l’an dernier, à 0,9 % (après avoir atteint 2,5 % en 2022), dans un contexte d’inflation et de taux élevés. En raison de recettes plus faibles que prévu, le déficit public s’est, lui, creusé à 5,5 % du PIB en 2023, bien au-delà des 4,9 % attendus. Pour 2024, il devrait atteindre 5,1 %, là encore loin de l’objectif initial de 4,4 %.
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«Hormis une dérive des dépenses initialement prévues dû aux collectivités locales, il n’y a pas de dérapage de la dépense de l’État, son budget est même plutôt sous-consommé», s’est défendu Emmanuel Macron.
Il a réitéré son ambition de ramener le déficit public sous le seuil de 3 % du PIB en 2027, dans les clous européens, alors que dix milliards d’euros d’économies dans les dépenses de l’État ont déjà été actés pour cette année et que le gouvernement cherche à faire dix milliards de coupes supplémentaires.
Il a défendu ses réformes économiques et sa stratégie politique caractérisée notamment par des baisses d’impôts. Malgré des finances publiques dégradées.