Allocution : une prise de parole aux accents de discours de campagne pour Emmanuel Macron
Lors de son intervention télévisée, mardi soir 9 novembre, le chef de l’État a annoncé des mesures d’ordre sanitaire. Mais, il a surtout défendu son bilan et esquissé des réformes pour l’avenir. Une allocution de près d’une demi-heure. Emmanuel Macron s’est adressé aux Français, pour doper le rappel vaccinal face au rebond de l’épidémie de Covid-19 en Europe.
Un éloge de son bilan présidentiel
Une fois expédié le message sur le rappel vaccinal contre la Covid, le chef de l’État a longuement expliqué comment il avait «protégé» le pays pendant la pandémie. «Notre nation s’est toujours attachée à protéger chacun de nous, sur le plan éducatif, économique et social», a-t-il dit, avant de récapituler les mesures prises pour la jeunesse. Et d’abord pour les «enfants», parce que «nous avons été l’un des pays du monde qui a le plus ouvert ses écoles». Puis, pour «les étudiants» qui ont bénéficié de «repas à 1 euro» et d’«aides spécifiques pour les boursiers».
Il a ensuite déclaré avoir évité, grâce aux aides versées pendant l’épidémie, «à près d’un demi-million de nos compatriotes de basculer dans la pauvreté». Et il a insisté sur le «chômage partiel», les prêts garantis par l’État et les aides qui ont accompagné «artistes, artisans, indépendants, salariés, entrepreneurs», ou encore les soignants «augmentés de 200 à 400 euros net par mois en moyenne».
À CONSULTER ÉGALEMENT >> Emmanuel Macron multiplie les cadeaux de fin de mandat en vue de la présidentielle
Le chef de l’État a terminé par une éloge plus général sur la situation économique française. «Notre croissance dépasse les 6%. La France est en tête des grandes économies européennes», a-t-il déclaré.
Le discours d’Emmanuel Macron a pris davantage encore la forme d’une allocution de campagne lorsqu’il a souligné les valeurs qui le guidaient. Il a ainsi mis en avant «le travail» comme «le fil rouge» de son «action» pour justifier sa réforme de l’assurance-chômage. De la même façon, il a déclaré qu’il faudrait «travailler davantage» dans le cadre d’une future réforme des retraites.
En bref un discours bien rodé de pré-campagne présidentielle que les Français auront bien reconnu.