Aspirine et ibuprofène restent trop consommés pendant la grossesse
À LIRE >> La Suisse mal à l’aise avec sa commande passée d’avions F-35
En effet, l’utilisation de ces médicaments peut entraîner des malformations chez le bébé ou des complications lors de l’accouchement. Ils sont formellement déconseillés à partir du sixième mois de grossesse, car même une seule prise peut avoir des conséquences dévastatrices. Avant ce stade, ils ne doivent être pris que sur prescription médicale, les médecins étant encouragés à privilégier le paracétamol, qui ne fait pas partie de cette catégorie de médicaments.
Depuis plus de vingt ans, l’ANSM sensibilise régulièrement sur les risques liés aux AINS pour les femmes enceintes et leurs bébés. Selon les données de remboursement, 700 000 femmes enceintes ont utilisé ces traitements de 2018 à 2023, dont 26 000 au-delà du sixième mois de grossesse. Ces chiffres sont partiels, car ils n’incluent pas les achats sans ordonnance.