Le taux de mortalité infantile continue d’augmenter en France
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Selon l’Insee, cela signifie qu’un enfant sur 250 décède avant son premier anniversaire. Les décès se répartissent ainsi : un quart le jour de la naissance, la moitié de 1 à 27 jours de vie, et un quart dans la période post-néonatale, c’est-à-dire de 28 jours à moins d’un an.
Les garçons présentent un risque plus élevé de complications à la naissance et de maladies génétiques que les filles, ce qui les expose à un risque de décès avant l’âge d’un an 1,2 fois plus élevé. Les enfants issus d’accouchements multiples, tels que des jumeaux ou des triplés, ont quant à eux cinq fois plus de risques de décéder avant l’âge d’un an que les autres enfants.
L’Insee souligne que le risque est également plus élevé pour les mères très jeunes ou âgées, ainsi que pour les employées, les ouvrières et les inactives. En revanche, il est plus faible pour les mères âgées de 26 à 37 ans. Par ailleurs, le taux de mortalité infantile est plus élevé dans les départements d’outre-mer que dans les départements métropolitains, en raison d’une plus grande prévalence de la pauvreté et de problèmes de santé chez les femmes.
Selon l’Insee, les progrès de la médecine ont pu avoir un léger impact sur l’augmentation de la mortalité infantile depuis 2011, en permettant à des enfants qui auraient autrefois été considérés comme mort-nés de survivre pendant quelques heures ou jours après la naissance.
Depuis 2015, le taux de mortalité infantile en France dépasse la moyenne de l’Union européenne. En 2023, il s’élevait en moyenne à 3,3 pour mille dans l’UE, contre 4 pour mille en France, selon l’Insee.