mardi, 22 avril 2025, 11h10:48

Le taux de mortalité infantile continue d’augmenter en France

Le taux de mortalité infantile continue d'augmenter en France
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En France, le taux de mortalité infantile, qui est l’un des plus élevés parmi les pays de l’Union européenne, continue d’augmenter. En 2024, 2 700 enfants de moins d’un an sont décédés, selon une étude de l’Insee publiée le 10 avril. Depuis 2011, ce taux a légèrement augmenté, passant de 3,5 décès pour 1 000 enfants nés vivants à 4,1 pour mille en 2024, d’après l’institut national de la statistique et des études économiques.

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Selon l’Insee, cela signifie qu’un enfant sur 250 décède avant son premier anniversaire. Les décès se répartissent ainsi : un quart le jour de la naissance, la moitié de 1 à 27 jours de vie, et un quart dans la période post-néonatale, c’est-à-dire de 28 jours à moins d’un an.

Les garçons présentent un risque plus élevé de complications à la naissance et de maladies génétiques que les filles, ce qui les expose à un risque de décès avant l’âge d’un an 1,2 fois plus élevé. Les enfants issus d’accouchements multiples, tels que des jumeaux ou des triplés, ont quant à eux cinq fois plus de risques de décéder avant l’âge d’un an que les autres enfants.

L’Insee souligne que le risque est également plus élevé pour les mères très jeunes ou âgées, ainsi que pour les employées, les ouvrières et les inactives. En revanche, il est plus faible pour les mères âgées de 26 à 37 ans. Par ailleurs, le taux de mortalité infantile est plus élevé dans les départements d’outre-mer que dans les départements métropolitains, en raison d’une plus grande prévalence de la pauvreté et de problèmes de santé chez les femmes.

Selon l’Insee, les progrès de la médecine ont pu avoir un léger impact sur l’augmentation de la mortalité infantile depuis 2011, en permettant à des enfants qui auraient autrefois été considérés comme mort-nés de survivre pendant quelques heures ou jours après la naissance.

Depuis 2015, le taux de mortalité infantile en France dépasse la moyenne de l’Union européenne. En 2023, il s’élevait en moyenne à 3,3 pour mille dans l’UE, contre 4 pour mille en France, selon l’Insee.

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