À compter de samedi 11, les sites de vidéos pornographiques sont tenus de vérifier l’âge de leurs utilisateurs
À CONSULTER >> Les bébés nés depuis le 1er janvier 2025 sont la génération Bêta
Or les plus gros acteurs de ce secteur sont justement hébergés à Chypre ou en République tchèque. Ces pays échappent à la nouvelle règle, parce qu’ils multiplient depuis des années les recours juridiques pour ne pas se plier à la loi française.
Les vidéos porno représentent plus d’un quart du trafic internet mondial, selon le dernier rapport du Sénat consacré à la question. Les plateformes pèsent donc de tout leur poids pour lutter contre toute forme de régulation, alors que selon l’Arcom, 2,3 millions de mineurs fréquentent des sites pornographiques en France. Dès 12 ans, plus de la moitié des garçons utilisant internet se rendent en moyenne chaque mois sur ces sites.
L’Australie ou le Royaume-Uni tentent également, depuis plusieurs années, d’imposer le contrôle de l’âge en ligne, et se heurtent aux mêmes difficultés : à l’absence notamment de système fiable qui peut par ailleurs vérifier l’âge, tout en respectant l’anonymat de l’utilisateur.