Comment la pandémie de la Covid-19 a contaminé la bise à la française
Un avis partagé par Poutrick : « C’est un usage qu’il ne faut pas perdre, un geste de proximité et de chaleur humaine ». C’est précisément pour cette raison que « j’ai hâte que tout redevienne comme avant, indique Noémie, quand faire la bise sera le signe d’une bonne santé générale. »
D’autant que « c’est un signe d’affection envers la personne qu’on embrasse », estime Lionel. » Oui, « quand on est vacciné, pourquoi ne pas embrasser sa famille ? », s’interroge Françoise, qui subit cette période comme « un crève-cœur ». »
En revanche, « ne plus faire la bise aux collègues, c’est que du bonheur ! », abonde Christelle, qui « réserve ce geste à la famille, maintenant qu’on est tous vaccinés ». Comme elles, Betty continuera « à garder [ses] distances avec les collègues », elle qui en avait marre de la faire « par politesse ». Comme Amélie, qui se sent « libérée d’une sacrée corvée ». Jean-Marc, pour qui c’est « une bénédiction ». Originaire de Suisse, « j’ai été très surprise en venant en France quand des inconnus me faisaient la bise », se souvient Béatrice. « Je n’ai pas besoin d’embrasser ma famille pour qu’elle sache mon affection », indique Marig. J’ai toujours préféré une étreinte : un vrai partage d’affection avec un contact très chaleureux, mais sans échange de “fluides” ».
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Isabelle, elle, a tranché : « C’est une coutume ridicule : on s’en fait quatre en Bretagne, deux dans l’Aude – mais trois à Montpellier, et selon d’où l’on vient, on tend d’abord la joue droite ou la joue gauche !
« Souvent l’hiver, les gens vous font la bise même malades, et quand on a des anticorps un peu faiblards, on chope tous les virus ! « Depuis mars 2020, je n’ai pas été malade une seule fois alors qu’en temps normal, j’ai une rhinopharyngite deux fois par an », constate Alexandra. Même constat pour Gaëlle : « La bise aux gens dont je ne suis pas proche, c’est définitivement terminé.
