Dans les conflits de voisinage, les médiateurs sont appelés au secours
En ville ou à la campagne, la cohabitation n’est pas toujours simple. Parfois, le quotidien devient même insupportable. Une femme témoigne anonymement, car elle craint des représailles.
Le gîte installé de l’autre côté de sa haie l’empêche de vivre tranquillement. Des locataires bruyants défilent. S’enfermer dans sa maison est pour elle l’ultime solution. « Il y a une appréhension en fait de ne pas savoir si on va avoir un week-end tranquille », confie-t-elle.
Ces querelles entre voisins sont fréquentes. Sur les réseaux sociaux, il est parfois difficile de se contenir pour certains : « Envie de tuer mon voisin, il n’y a pas à faire autant de bruit », peut-on lire.
Des médiateurs sont employés par la ville. Ils sont appelés au secours lorsque les situations deviennent invivables. Une de ces équipes se rend ainsi dans un quartier concerné par les problèmes de voisinage. À peine arrivés, ils sont immédiatement accostés. Une habitante ne sait plus que faire face à ses voisins bruyants.
Depuis trois ans, ce type de médiation est obligatoire avant toute action en justice.
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Trop souvent, certaines personnes pensent que les règles sont différentes à la ville et à la campagne. Elles sont identiques. Par exemple, à la campagne, un chat ne doit pas divaguer et doit rester dans le périmètre du jardin de la maison ou de son appartement. Être à la campagne n’autorise pas tout.
