Scientifiques et défenseurs de l’environnement quittent X
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Sous les publications de Greenpeace, des menaces, des insultes : « Je serais d’avis pour un tir à balles réelles. Quand est-ce que l’un de vos militants se fera abattre comme un chien ? On devrait leur couper la tête», lit, par exemple, Sélyne Ferrero, responsable de la communication web.
Un report des abonnés sur Bluesky
L’ONG a donc décidé, il y a quelques mois, de quitter X, confrontée aussi à la désinformation et aux messages climatosceptiques : « Sous toutes nos publications, sur n’importe quel sujet, des articles publiés sur des sources pas très vérifiables, des graphiques pas toujours tronqués, mais avec une interprétation qui n’est pas celle que les personnes à l’origine du graphique avaient prévue, sur les éoliennes, sur le nucléaire, sur l’agriculture… C’est devenu ingérable. »
Même constat de la paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte. Elle partage à ses 80 000 abonnés de longs fils explicatifs sur le climat : « J’ai beaucoup aimé Twitter au départ. » Mais, aujourd’hui, c’est terminé, confie-t-elle : « Quand je faisais des publications autour du climat, elles étaient très visibles. Ce n’est plus le cas». En cause la modification de l’algorithme par Elon Musk.
La scientifique rejoint donc un autre réseau, Bluesky, comme le font certains de ses collègues, de nombreuses ONG, mais également des institutions, dont des universités et certains instituts scientifiques, rapporte franceinfo.