Intermittents du spectacle, un accord à été trouvé
Intermittents du spectacle, un accord à été trouvé. Finalement, un accord a été trouvé dans la nuit de mercredi à jeudi par les organisations de salariés et d’employeurs du spectacle sur le régime d’assurance chômage spécifique aux intermittents.
Aucune information n’était disponible dans la nuit sur l’éventuelle levée des occupations de théâtres, mais la CGT spectacle a indiqué que ses instances se réuniraient jeudi pour décider d’une signature.
La négociation des règles applicables aux intermittents par les professionnels du secteur est une première.
«L’accord prévoit une hausse des cotisations patronales et aussi un effort côté salariés», précise-t-on de même source.
Parmi les principaux points actés dans cet accord figure, selon la CGT, l’ouverture des droits à l’indemnisation aussi bien pour les artistes que pour les techniciens, à partir de 507 heures travaillées sur 12 mois.
L’accord ne respecte toutefois pas la lettre de cadrage financier proposée le 24 mars par le Medef (et signé par la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC) qui impose un effort global de 185 millions d’euros d’économies en année pleine d’ici à 2018 aux intermittents, mais suggère que l’État en compense une partie, à hauteur de 80 millions.
«On a absolument besoin d’eux, car c’est le lumpenprolétariat de l’économie de la culture qui rapporte beaucoup en France», a-t-il estimé, affirmant qu’à Avignon «une personne sur quatre vit du festival».
Les intermittents poursuivaient mercredi soir leur mouvement de protestation en occupant des théâtres à Paris et dans plusieurs grandes villes comme à Strasbourg, Bordeaux, Lille, Montpellier, sans perturber forcément des spectacles.