Un groupe d’amitié France-Palestine pourrait être créé à l’Assemblée Nationale
Certains députés, favorables à la démarche, y voient un pas de plus vers une reconnaissance de la Palestine par la France. C’est le cas d’Eric Coquerel : « Un groupe d’étude, c’est pour un peuple, un groupe d’amitié, c’est pour un État», résume à franceinfo le député LFI de Seine-Saint-Denis, qui ajoute : « Symboliquement, cela serait très fort».
Le député Modem du Loiret, Richard Ramos, président de l’actuel groupe d’études France-Palestine y voit, lui aussi, une avancée : « Si le bureau vote pour la création d’un groupe d’amitié, l’Assemblée nationale reconnaît la Palestine».
Richard Ramos estime, en effet, que « ce vote irait plus loin« que ce qui s’est passé en 2014, quand l’Assemblée nationale s’était prononcée pour la reconnaissance de l’État de Palestine. Pour l’élu, cette fois, c’est l’Assemblée nationale comme institution qui reconnaîtrait la Palestine et pas uniquement les députés présents à un instant T.
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Selon l’entourage de la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, les avis des membres du bureau de l’Assemblée qui devront trancher sont très partagés sur la question.