18 avril 2024

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L’Amazonie brûle, brûle, encore et encore… mais nous regardons ailleurs

Amazonie en feu“Depuis sa prise de fonction en 2019, le gouvernement Bolsonaro a démantelé les lois de protection de l’environnement et réduit le pouvoir des agences de protection de l’environnement, allant jusqu’à utiliser la pandémie de la Covid-19 comme écran de fumée pour favoriser davantage la déforestation, l’exploitation forestière et l’exploitation minière en Amazonie”, explique ainsi Cécile Leuba, chargée de campagne Forêts à Greenpeace France.

Les fonds d’investissement, de plus en plus soucieux des risques ESG – environnementaux, sociaux et de gouvernance – ont inscrit le risque déforestation dans leur radar.

En juin, des fonds d’investissement internationaux pesant plus de 4 000 milliards de dollars ont menacé de retirer leurs billes dans les entreprises brésiliennes si le pays ne parvenait pas à réduire la déforestation.

Puis c’est le fonds d’investissement Nordea Asset Management qui a annoncé avoir désinvesti JBS, le numéro 1 mondial de la viande en raison – notamment- de son impact sur la déforestation en Amazonie.

Cette pression a fait effet. Le 15 juillet, le gouvernement Bolsonaro a publié un décret interdisant l’utilisation de la technique de brûlage dans l’Amazonie et le Pantanal pendant 120 jours. Cette position n’a pas duré. Le Président brésilien a ainsi déclaré le 11 août dernier que “Cette histoire, selon laquelle l’Amazonie est en train de brûler, est un mensonge”.

ONG et scientifiques alertent : la forêt amazonienne suffoque et s’approche d’un point de bascule irréversible qui pourrait la transformer en savane semi-aride d’ici un demi-siècle.

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