Le MSC World America interroge sur la démesure des mégapaquebots

Le MSC World America interroge sur la démesure des mégapaquebotsIl aura fallu plus de deux ans de construction dans les chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), le MSC World America a pris le large vers les États-Unis, vendredi 28 mars.

À lire aussi >> Le gouvernement souhaite pouvoir suspendre l’allocation RSA de 30 à 100%

Un départ suivi avec une certaine fierté par les habitants, dont certains ont participé à la construction du paquebot géant. Avec ses 22 ponts, cette ville (immeuble) flottante propose une vingtaine de restaurants, des bars, des salles de spectacle, sept piscines… Un symbole de la démesure des bateaux de croisière modernes.

Plus long que la tour Eiffel et haut comme Notre-Dame de Paris, le MSC World America et ses 333 mètres peuvent transporter 6 700 passagers. Il est à peine plus compact que l’Icon of The Seas, le plus grand paquebot du monde, mis à l’eau l’an dernier. À côté, le célèbre Titanic paraîtrait bien plus petit.

Des bateaux de plus en plus gros et populaires qui augmentent cependant les émissions nocives du secteur pour le climat. En moyenne, un seul de ces navires émettrait chaque année autant de gaz à effet de serre que 10 000 voitures. « L’impact carbone» du GNL (Gaz Naturel Liquéfié), utilisé par ce paquebot et censé limiter les conséquences pour la qualité de l’air, cela « est pire que si l’on avait utilisé des carburants conventionnels», explique Fanny Pointet, responsable transport maritime chez Transport & Environnement.

N'hésitez pas à nous suivre et à nous aimer :

Laisser votre commentaire