L’humoriste Nawell Madani est accusée d’avoir frappé un enfant

Aucune procédure judiciaire n’aura lieu. Nawell Madani a été convoquée par les autorités judiciaires pour répondre de son acte impliquant un enfant dans un incident de rue, qu’elle a qualifié de « mauvais réflexe », a annoncé le parquet de Paris le vendredi 10 octobre. L’humoriste a été convoquée par un délégué du procureur pour contribuer civiquement suite à des accusations de « violences sur un mineur de moins de 15 ans ayant entraîné une incapacité de travail ne dépassant pas huit jours», comme indiqué par la même source.

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Le parquet a indiqué que l’enfant a été déclaré inapte au travail pendant trois jours. Selon lui, cette affaire n’aurait pas dû aller jusqu’au procès. L’avocate de l’humoriste, Caroline Toby, a souligné que le parquet était d’accord avec cette analyse, puisque madame Madani a été convoquée pour une mesure alternative visant à assurer une réparation proportionnelle aux faits.

Plutôt que de soumettre l’auteur présumé d’une infraction à la juridiction pénale, le parquet peut de recourir à des mesures alternatives, telles que la proposition d’une contribution citoyenne à verser à une association d’aide aux victimes. Le montant de cette contribution est déterminé par le procureur en tenant compte de la gravité des faits, ainsi que des ressources et des charges de l’auteur des faits. Le plafond est fixé à 3 000 euros.

L’humoriste s’est rendue à la police lundi suite à une altercation avec un enfant, qu’elle a décrite comme un « réflexe de défense face à une situation» qu’elle a jugée « dangereuse », a déclaré Caroline Toby à l’AFP. Nawell Madani a déclaré qu’elle avait été abordée par des enfants, qu’elle avait ressenti de la peur face à un possible vol et qu’elle avait finalement frappé un enfant. Le ministère public a indiqué que cette déclaration laissait présager le dépôt d’une plainte, ce qui s’est effectivement produit par la suite. L’humoriste belgo-algérienne a été profondément touchée par les événements et souhaite exprimer toute sa tristesse envers l’enfant et sa famille, selon son avocate.