10% des cabinets médicaux refuseraient les patients précaires
Les refus sont plus fréquents chez trois spécialités : 9% des dentistes, 11% des gynécologues et 15% des psychiatres. Des pratiques illégales.
Pour vérifier, une journaliste de France 2 a cherché à prendre rendez-vous chez un gynécologue parisien. Mais dès les premiers appels, la CMU semble poser problème.
Sur une quinzaine de gynécologues appelés, quatre n’acceptaient pas les patients à la CMU. Le Conseil de l’ordre des médecins rappelle que ces discriminations sont illégales : ils prennent le risque d’un avertissement, un blâme ou une radiation.
Et comme l’indiquait Coluche au bout de 30 blâmes, ils auront un avertissement !
Lire aussi : Un comité d’experts Français donne sont feu vert pour l’usage thérapeutique du cannabis