Le ministre des Armées souhaite la constitution de stocks d’armes en France et en Europe
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« Mettre des forces sur une zone à partir de la Pologne» ou « sur le territoire ukrainien» n’est pas d’actualité. « On n’en est pas là, ce qui se joue actuellement, c’est de faire en sorte que l’armée ukrainienne continue de pouvoir se défendre non seulement en ce moment, mais même lorsque les armes se tairont».
Sébastien Lecornu estime que la France ne peut pas se contenter de «68 milliards d’euros par an», objectif fixé pour 2030. En 2025, la France va dépenser 50 milliards d’euros, ce qui équivaut à un peu plus de 2 % du PIB français.
Chaque année, ce budget dédié à l’armée augmente de plus de trois milliards d’euros. La loi de programmation militaire, adoptée par le Parlement à l’été 2023, accorde 413 milliards d’euros à l’armée de 2024 à 2030. Ce dernier estime qu’il ne faut pas aller jusqu’à 5 % du PIB dédié à l’armée, ce qui représenterait 140 milliards d’euros en France, comme le font les États-Unis. Mais, il plaide pour un « poids de forme», entre 70 milliards d’euros et 140 milliards d’euros, sans vouloir donner de chiffre précis.
Le ministre des Armées en est certain, la France, militairement parlant, doit « se réveiller », doit « faire des choix politiques, faire des choix budgétaires». Sébastien Lecornu l’assure, ce budget dédié à la défense « sera l’un des éléments de la future campagne présidentielle. »