La gauche demande la démission du préfet de Paris, Didier Lallement
Mais sa doctrine du maintien de l’ordre et les différentes polémiques nées de ses propos, conjuguées à différentes affaires mettant en cause des violences policières, ont fait de lui un personnage très critiqué, au point même d’être l’une des cibles privilégiées des manifestants, au même titre qu’Emmanuel Macron et son ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
La carrière de Didier Lallement est marquée entre autres par une étroite collaboration avec Jean-Pierre Chevènement, lorsque celui-ci occupait la fonction de ministre de l’Intérieur entre 1997 et 2000.
Dans un portrait que Libération avait dressé de Didier Lallement en 2019, le quotidien souligne que le départ de la préfecture de Bordeaux de celui qui est qualifié de “fou furieux” par certains collègues est accueilli par des “cris de joie”. Un an et demi plus tard, Didier Lallement n’a pas vacillé.
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Ces dernières semaines, la figure de Didier Lallement cristallise de nouveau toutes les tensions liées à différentes affaires de violences policières.
Si lors de sa sortie de 2019 Didier Lallement avait été pointé du doigt par plusieurs personnalités politiques, le consensus contre sa personne se fait de plus en plus fort à gauche.
De l’autre côté de l’échiquier politique, la cote de poplarité de Didier Lallement n’est pas non plus au beau fixe. “Je connais bien Didier Lallement, indique Xavier Bertrand je l’ai eu comme préfet dans mon département, je ne l’aurais pas nommé préfet de police de Paris.
