Pour François Bayrou, “Emmanuel Macron doit-être plus social”

« Nous sommes la seule formation unie et solide du champs politique français », ose celui qui veut être un « ferment de l’unité ». À l’inverse des Constructifs dont il raille « la loyauté totalement désintéressée », « le MoDem est complémentaire » de La République en marche.

Celui qui jurait fin août que rien ne menacerait sa liberté de parole, refuse désormais de mettre une pièce dans la machine « des divisions ».

Quant à la nomination d’Édouard Philippe qu’il jugeait au début « peu sérieuse », il la trouve désormais « audacieuse ».

D’ailleurs, l’entend-il cette petite musique qui s’installe dans l’opinion publique, celle du « Emmanuel Macron, président des riches » ? Il l’admet, ce budget 2018 manque de « justice sociale ».

D’ailleurs « des élus d’En marche » l’auraient même appelé en ce sens, raconte-t-il. Il promet que les députés du MoDem joueront leur partition, ouvrant « des pistes de réflexion » sur les sujets qui font débat.

Une mésaventure qui pourrait bien forcer Jupiter à se soumettre au très risqué référendum. Le jeu en vaut-il la chandelle ? « Cette réforme constitutionnelle est vitale », insiste Bayrou. Et le patron du MoDem de rappeler ce qu’il avait déjà dit à François Hollande en 2012 : « Tard, c’est trop tard. »

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